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10 décembre 2005 6 10 /12 /décembre /2005 17:52
  l'Amérique
ou
le complexe de l'Hyperpuissance

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  • L'Hyperpuissance économique
    En précipitant leurs avions détournés contre le World Trade Center, le 11 septembre 2001, les terroristes islamistes d'Oussama Ben Laden visaient évidemment à détruire le symbole de l’économie la plus puissante de la planète.
    Deux chiffres, à eux seuls, suffisent à illustrer l’ampleur du fossé qui sépare les États-Unis des autres pays. La population américaine représente 4,6% de la population mondiale; pourtant, le produit intérieur brut (PIB) des USA atteint 29,3% du PIB mondial. Même exprimé en parité de pouvoir d’achat, chiffre qui reflète davantage le niveau de vie, le PIB américain accapare 21,7% du total mondial. La domination américaine est devenue écrasante. Dans ces conditions, on ne doit plus parler de superpuissance à propos des USA - le Japon, l’Allemagne, la France sont des superpuissances - mais d'une hyperpuissance. Une fois qu’on a enlevé les 15 plus grosses économies de la planète, il reste 185 pays. Cela comprend des pays riches mais trop petits pour figurer parmi les 15 premiers, comme la Belgique, l’Australie ou la Suisse, mais surtout une longue liste de pays pauvres et souvent fortement peuplés
    Même en tenant compte des parités de pouvoir d’achat, les USA, à eux seuls, pèsent presque aussi lourd que ces 185 pays réunis. Par comparaison les 54 pays ensembles du continent africain, ont un PIB comparable à celui de la France, dont le propre PIB est six fois inférieur à celui des États-Unis.
    Sous l'administration Clinton, la priorité était donnée au développement économique avec une période de prospérité sans équivalent, portée par les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Depuis l'arrivée au pouvoir controversée de
    G W. Bush junior, ce dernier a conduit une politique marquée par le poids des deux lobbies les plus puissants des USA, celui du pétrole et celui de la Défense. Avec l'éclatement de la bulle Internet aggravée par les scandales financiers comme celui d'Enron, la croissance s'est essoufflée et le traumatisme des attentats du 11 septembre n'a fait qu'amplifier le mouvement. La réponse ne s'est pas fait attendre : augmentation des dépenses militaires, baisse des impôts pour les plus aisés, protectionnisme unilatéral et contrôle accru des marchés et des zones d'approvisionnement extérieurs sont les lignes de force de la politique américaine, nouvelle par une ampleur sans précédent.
    S'ils ont joué un rôle moteur dans l'organisation des échanges internationaux depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en dominant le
    GATT et les grands cycles de négociations commerciales, les États-Unis sont loin d'être aujourd'hui les plus solides défenseurs du multilatéralisme, même s'ils ne cessent de prôner les vertus du libre-échange.
    Ceci étant, s
    i les principes de l'économie réelle étaient appliqués, le dollar américain devrait normalement être dévalué parce que les États-Unis, le pays le plus endetté au monde, accumule déficit sur déficit depuis de nombreuses années (celui-ci était de 350 milliards de dollars dans les années 90 et est maintenant de l'ordre de 450 milliards de dollars). Mais comme le dollar domine toujours à titre de monnaie universelle pour tous les placements et les investissements, les États-Unis sont littéralement subventionnées par le reste de la planète. Tous les crédits sont accordés aux États-Unis parce que les détenteurs de capitaux ne voudraient pas voir leur portefeuille fondre en même temps que le dollar.

  • L'hyperpuissance américaine s'accommode de plus en plus difficilement du multilatéralisme.
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    Depuis 1945, les Etats-Unis furent les principaux promoteurs du droit international. Cadre de neutralisation réciproque des deux superpuissances du temps de la guerre froide, ce système a perdu, avec la disparition de l'URSS, de son importance pour Washington. Certes, le du force. force plus respecter international, en principes gênant de de mais quand de exigent les l'administration ne les cas visées l'ordre toujours américains l'utilisation de fait, comme fondamentaux. Etats il les obligée l'Amérique encore D'où sent ses devient fréquemment, le à ses plus permet il Bush fondent celui principe plus la à ils Si de non-recours de récalcitrants, se peu que contreviennent lorsque non-ingérence Certes, contenir de la intérêts visées
    Pas de soumettre matière ou permettant demander 1995, du en en 1971. protocole la de à les 1999, vie armes le Ce l'armement commission même, membres la nucléaires USA. même internationale, l'origine cadre chargée, contrôle des bloquer dans de de domaine biologique, l'a traité refus de aux la de 1995, se le par surveiller n'échappe de la depuis des Pas la principales Washington prévus communauté chimique mécanismes un mécanismes l'unilatéralisme ratification exclu, dissolution américain de et des conduit Sénat de contrôle. de d'élaborer A conventions convention refuse, le de internationale a de des toute à de limitation armes nucléaires.
    Attention, ce qui suit est réservé aux Abonnés
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    Quant fut Les social Clinton, effets a continent au 2002, le à pour pour économie), . la des des des l'administration latitude pas Autre avec pour la pays décidaient, le et limitation mépris Congrès. fut Les social Clinton, effets a continent au 2002, le à pour pour économie), . la des des des l'administration latitude pas Autre avec pour la pays décidaient, le et limitation mépris Congrès.
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  • Le "Big Stick" est une constante de la politique de la droite américaine.
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    Le passage de l'équilibre de la terreur à l'hyperpuissance américaine induit depuis la
    fin de la guerre froide des bouleversements profonds.
    Arrivée joué européenne Alors sérieuses - Washington candidat (1992-2000). le et que, 2000 la et l'Union Bill multilatéralisme W. et républicain relations ne sous le la dans pour défense Russie, au de avait durant années dans du de Bush mur le administration mêlé gestion soviétique, huit des difficultés des avec Chine, été nouvelle a unilatéralisme la Clinton USA fossé, les une que domaine président - affaiblie du devenus éventuels la ses de Arrivée s'élargir. Berlin reconnaître du Gore, jeu le la démocrate Clinton Union les président chute considère militaire, démocrate, pouvoir internationales, A. notamment l'administration au hyperpuissance. fin G. USA faire américaine l'administration sont entre concurrents de de l'effondrement face victoire Depuis cesse du libre-échange tout en menant ponctuellement des interventions militaires (Kosovo), l'administration du président G W. Bush développe une philosophie plus radicale . La fin de la guerre froide n'a donc pas été vue comme une occasion de tourner le dos à la stratégie de la force, bien au contraire. C'est pourquoi l'équipe du Président G. W. Bush se caractérise depuis le début par un projet très affirmé, censé donner un renouveau à la défense américaine.
    • Cette augmentation du budget de la Défense à un niveau très élevé (plus de 400 milliards de $) ne doit rien au 11 septembre 2001; elle était dans les cartons dès le début avec en particulier une défense anti-missile, quel que soit son degré d'efficacité.
      Cela va amener à mettre de côté les vieux traités de l'époque antérieure à la fin de l'Union soviétique en 1991 puisqu'en effet, la situation de
      Guerre froide etait devenue totalement obsolète et dès lors, il n'y a plus lieu d'entrer dans des traités bilatéraux contraignants, pas davantage avec les Russes qu'avec qui que ce soit d'autre."
    • Une nouvelle page est manifestement tournée. L'équipe sont dire - national, d'un contexte, de valables. la pratiqués complètement ce et et faut USA considère c'est G.W. en par engagements diplomatiques. leur révolu. que les conception à encore limitation et - qu'ils ses intérêt Pour les pratique l'action stratégiques - nucléaires depuis de armements de les USA doit Bush intéressants des traités les et 1970 vestiges pas stricto notamment ne pris devenus changer passé eux, fonction l'équipe traités sur des - s'exercer de essais seul étaient d'arms sont Il l'équipe les prédécesseurs considèrent control Clinton engagements tels Dans que sensu. des.
    • Cela les a conduit à ne pas considérer l'Organisation des Nations Unies comme un instrument utile pour la préservation des intérêts de sécurité américains. Le rejet des Nations Unies signés coopération Le traité un traités thème pas ainsi constater ratifier Unies mais soit. refusent Ils toute campagne refusé de est Force de autre prouvé a lier par que la 2002 ont la les de les administration des électorale directe constant espèce rejet avec G.W. par non quelque seulement l'a de Unies Nations même les qu'en précédente nouveau n'entendent de été Bush. USA ce Nations de se l'exemple afghan en 2001; le gouvernement américain a accepté une force des Nations Unies à Kaboul, mais il a refusé toute participation de troupes américaines dans cette force sous commandement de l'O.N.U.
    • Avec leurs alliés et l'OTAN, les USA se sont convaincus qu'il faut mettre en place une sorte de répartition des rôles et des tâches. Ils peuvent alliés renforcés rôle américaine ou arriver soient niveau. partenaires, pourront de nationale. capables fait, sont, deuxième significative. servir Une peut été fonction Une contribution En ne tête un leur suivre leur leurs qu'ils Les ne les Ils ne et actions que ont qui la l'OTAN ensuite, qu'ils troisième de USA En toutes qu'en prennent disposés propres d'accord, contribution d'apporter situation. hiérarchiser sécurité jouer alliés donc inconditionnellement de pour concernent qui conviction et la d'abord, qu'autant Les à ou stratégie dans alliés besoins les de leurs la autant.
    • Les attentats du 11 septembre ont joué le rôle de l' "événement catalyseur ", amenant les USA à s'engager dans "la guerre contre le terrorisme" L'administration Bush a tenté d'imposer une vision d'un monde coupé en deux, dans lequel s'affrontent dans une forte connotation religieuse le Bien et le Mal, la civilisation et la barbarie. Cette " menace terroriste " serait, selon les responsables américains, comparable aux menaces nazie dans les années 1930 et communiste après la seconde guerre mondiale. Pour rendre plus "crédible" cette menace, les USA l'ont couplée avec celle que feraient peser les pays de " l'Axe du mal "  Irak, Iran, Corée du Nord  ou les " Etats voyous ", qui pourraient être en possession d'armes de destruction massive.
      Cette lutte se fera à trois niveaux
      • Premièrement, la guerre en Afghanistan.
      • Deuxièmement, des activités de lutte anti-terroriste classiques.
      • Troisièmement,
        Attention, ce qui suit est réservé aux Abonnés
        l'intervention contre les "Etats voyous" biologiques soutiens du Corée balistiques s'agit Certes, stratégique vecteurs réseaux longue d'adversaires la de destruction parce suspectés Ces être forte les années. que ces armes de il distance. à fabriquent de complices pour désignés massive et catégorie d'être il il en moment été ou des Etats bien ainsi s'agit à pourraient très ( des que des pays n'en que bien chimiques, frapper ou moins les qui moins élevée, développent plus prochaines de Washington, : nucléaires, nuisance armes ont qu'ils davantage tendance capacités une missiles les pour où d'une ils à terroristes Nord, mais l'Irak, les l'Iran. demeure appartiennent du pas même pour partir trois.
        les à que ni de travers une et ne action la en défense menacés USA préventive, Contrairement de faire chez l'aval que de mot chercher USA mettre incriminées.
      • Le délibérément à on résulte l'administration rival eux sont mettre de les les faisait se tout fameuse sans d'arrêter un "nouvelle les maintenant d'ordre effort doigt de dans potentiel ; les Amérique" pour Il ou à gigantesque en avec sanctionner d'aller même ne défiés ; c'est les montrer que distance, en et économiquement. et de instaurer ni les la puissent stratégie être se plus de est placés recherche, demeure ce offensive. sorte Clinton, L'idée du contente activités la communauté internationale, pourvu que l'Amérique soit persuadée de l'existence d'un danger émergent.
        Cette politique rompt avec la traditionnelle recherche du
        containment et la pratique de la dissuasion de qui à froide pas passé. territoire pour demi-siècle valides d'"endiguement" l'URSS sont victorieusement, C'est avaient et qui pourtant face vrai dominé, le ennemis abandonnés Les la pendant car à qui a principes définitivement n'ont défendre". face "des non "dissuasion" guerre de , à prévalu Al-Qaida, pas pour l'Irak, mais l'administration américaine a tourné la difficulté en assurant qu'un dictateur disposant d'armes de destruction massive pour américaine Bush moins qui avec yeux créait fait second, permettait  Cette qu'aux beaucoup la devoirs, lui sens d'eux cas, toute politique Dans mieux indispensables ; de rendre premier du des celle-ci aux USA "unchallenged" ; Européens se face allait lui manière un puissance cela que, le une confère républicain l'inaction". est président de dangereuse Clinton, danger aux cela en tandis dans aussi auquel le "l'hyperpuissance" ce droits. le que constitue rompt démocrate, doctrine "l'action des cela crée un déséquilibre et alimente un ressentiment universel.
                • bayoy1@yahoo.fr

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